Jean Tirole Parution : 19.10.2009 Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a souligné l’accélération du processus de réchauffement climatique. Devant l’urgence de la situation, le Sommet de Copenhague en décembre 2009 sera déterminant pour l’avenir de la lutte contre le changement climatique. Le Protocole de Kyoto a été une étape importante, mais force est de constater qu’il s’est soldé par un demi-échec.Partant du constat que la réaction institutionnelle au défi climatique n’a jusqu’à présent pas été à la hauteur des enjeux, Jean Tirole fixe le cadre de ce que serait, du point de vue d’un économiste, un bon accord à Copenhague.Sa réalisation repose sur trois conditions : l’efficacité d’une politique fondée sur un système mondial de quotas échangeables, assurant l’unicité du prix du carbone ; la crédibilité des engagements des États qui requiert la mise en place de mécanismes incitatifs et de sanctions ; l’adhésion des principaux acteurs qui peut être obtenue par des allocations initiales de quotas plus généreuses aux États logiquement réticents, en leur laissant le soin de les redistribuer en interne. Jean Tirole ne limite pas son rapport à la description de cet accord global souhaitable, il jette également un regard critique sur un certain nombre de pistes, évoquées dans les négociations actuelles, qu’il ne faudrait pas suivre ou poursuivre. Le rapport est complété de contributions sur des thèmes spécifiques provenant du Conseil économique du développement durable ainsi que du Centre d’analyse stratégique. Ce rapport a été présenté à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, le 2 septembre 2009. Commander le rapport
Jean Tirole Parution : 19.10.2009 Le dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a souligné l’accélération du processus de réchauffement climatique. Devant l’urgence de la situation, le Sommet de Copenhague en décembre 2009 sera déterminant pour l’avenir de la lutte contre le changement climatique. Le Protocole de Kyoto a été une étape importante, mais force est de constater qu’il s’est soldé par un demi-échec.Partant du constat que la réaction institutionnelle au défi climatique n’a jusqu’à présent pas été à la hauteur des enjeux, Jean Tirole fixe le cadre de ce que serait, du point de vue d’un économiste, un bon accord à Copenhague.Sa réalisation repose sur trois conditions : l’efficacité d’une politique fondée sur un système mondial de quotas échangeables, assurant l’unicité du prix du carbone ; la crédibilité des engagements des États qui requiert la mise en place de mécanismes incitatifs et de sanctions ; l’adhésion des principaux acteurs qui peut être obtenue par des allocations initiales de quotas plus généreuses aux États logiquement réticents, en leur laissant le soin de les redistribuer en interne. Jean Tirole ne limite pas son rapport à la description de cet accord global souhaitable, il jette également un regard critique sur un certain nombre de pistes, évoquées dans les négociations actuelles, qu’il ne faudrait pas suivre ou poursuivre. Le rapport est complété de contributions sur des thèmes spécifiques provenant du Conseil économique du développement durable ainsi que du Centre d’analyse stratégique. Ce rapport a été présenté à Jean-Louis Borloo, ministre de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat, le 2 septembre 2009. Commander le rapport