Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné Parution :06.05.2003 La France est-elle compétitive ? Cette question a largement nourri le débat public ces derniers temps. Mais tout d’abord, qu’entend-on par compétitivité ? Est-ce la capacité à vendre moins cher, ou de meilleure qualité, ou est-ce la capacité à attirer les capitaux et les cerveaux dans une économie globalisée ? Ensuite, quel crédit accorder aux classements de pays ? La fiscalité joue-t-elle un rôle crucial pour la localisation des entreprises ? Telles sont les questions que le rapport de Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné aborde, en se fondant à la fois sur les développements récents de l’économie internationale et sur des analyses statistiques rigoureuses. Le rapport précise la notion de compétitivité et rejette les différents classements de la France en termes de niveau de vie ou d’indicateurs composites. Il dresse un tableau plutôt satisfaisant des performances commerciales de la France sur longue période, mais s’inquiète de sa spécialisation industrielle au sein de l’OCDE, plus tournée vers la moyenne-haute technologie que vers la haute technologie. Le rapport prône enfin une approche coopérative européenne pour promouvoir la compétitivité des économies à long terme. Hostile à la concurrence fiscale qui porterait atteinte au modèle social européen, il est favorable à une coopération européenne en matière d’impôt sur les sociétés. Ce rapport est commenté par Jean-Paul Fitoussi et Jean-Luc Tavernier. Il est accompagné de six compléments. Le premier souligne les limites des indices composites de compétitivité : base théorique approximative et méthodologie statistique discutable ; le deuxième montre que le PNB par habitant en parité de pouvoir d’achat n’est qu’un indicateur frustre du bien-être d’une économie ; le troisième met en évidence l’impact de la dotation en capital humain sur la productivité des zones d’emploi de la France, véritable « laboratoire » d’une économie intégrée ; les quatrième et cinquième sont consacrés à la fiscalité – impôt sur les sociétés et fiscalité locale – et à son impact sur la localisation des activités en Europe. Le dernier complément s’interroge sur la responsabilité des institutions dans le retard de croissance à moyen terme de l’Europe par rapport aux États-Unis. Commander le rapport La lettre Analyses Économiques n° 2/2003 - Mai 2003 La France est-elle compétitive ? Mérite-t-elle les mauvaises places attribuées dans certains classements internationaux ? Ne souffre-t-elle pas d’une réglementation lourde et instable, d’une fiscalité sur les entreprises trop élevée et plus largement de prélèvements obligatoires excessifs ? A-t-elle encore la capacité d’attirer les capitaux et les cerveaux ? Bref, La thèse du déclin français ne serait-elle pas validée ? Le rapport de Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné revient sur ces questions qui ont largement nourri le débat public ces derniers temps. Il présente leur analyse de la compétitivité de la France, qui se fonde à la fois sur les développements récents de l’économie internationale et des études statistiques rigoureuses. Le rapport a été présenté à la séance plénière du 24 octobre 2002, puis, en présence du Premier ministre, le 5 mai 2003. Cette lettre, publiée sous la responsabilité de la cellule permanente du CAE, reprend les principales conclusions tirées par les auteurs.
Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné Parution :06.05.2003 La France est-elle compétitive ? Cette question a largement nourri le débat public ces derniers temps. Mais tout d’abord, qu’entend-on par compétitivité ? Est-ce la capacité à vendre moins cher, ou de meilleure qualité, ou est-ce la capacité à attirer les capitaux et les cerveaux dans une économie globalisée ? Ensuite, quel crédit accorder aux classements de pays ? La fiscalité joue-t-elle un rôle crucial pour la localisation des entreprises ? Telles sont les questions que le rapport de Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné aborde, en se fondant à la fois sur les développements récents de l’économie internationale et sur des analyses statistiques rigoureuses. Le rapport précise la notion de compétitivité et rejette les différents classements de la France en termes de niveau de vie ou d’indicateurs composites. Il dresse un tableau plutôt satisfaisant des performances commerciales de la France sur longue période, mais s’inquiète de sa spécialisation industrielle au sein de l’OCDE, plus tournée vers la moyenne-haute technologie que vers la haute technologie. Le rapport prône enfin une approche coopérative européenne pour promouvoir la compétitivité des économies à long terme. Hostile à la concurrence fiscale qui porterait atteinte au modèle social européen, il est favorable à une coopération européenne en matière d’impôt sur les sociétés. Ce rapport est commenté par Jean-Paul Fitoussi et Jean-Luc Tavernier. Il est accompagné de six compléments. Le premier souligne les limites des indices composites de compétitivité : base théorique approximative et méthodologie statistique discutable ; le deuxième montre que le PNB par habitant en parité de pouvoir d’achat n’est qu’un indicateur frustre du bien-être d’une économie ; le troisième met en évidence l’impact de la dotation en capital humain sur la productivité des zones d’emploi de la France, véritable « laboratoire » d’une économie intégrée ; les quatrième et cinquième sont consacrés à la fiscalité – impôt sur les sociétés et fiscalité locale – et à son impact sur la localisation des activités en Europe. Le dernier complément s’interroge sur la responsabilité des institutions dans le retard de croissance à moyen terme de l’Europe par rapport aux États-Unis. Commander le rapport La lettre Analyses Économiques n° 2/2003 - Mai 2003 La France est-elle compétitive ? Mérite-t-elle les mauvaises places attribuées dans certains classements internationaux ? Ne souffre-t-elle pas d’une réglementation lourde et instable, d’une fiscalité sur les entreprises trop élevée et plus largement de prélèvements obligatoires excessifs ? A-t-elle encore la capacité d’attirer les capitaux et les cerveaux ? Bref, La thèse du déclin français ne serait-elle pas validée ? Le rapport de Michèle Debonneuil et Lionel Fontagné revient sur ces questions qui ont largement nourri le débat public ces derniers temps. Il présente leur analyse de la compétitivité de la France, qui se fonde à la fois sur les développements récents de l’économie internationale et des études statistiques rigoureuses. Le rapport a été présenté à la séance plénière du 24 octobre 2002, puis, en présence du Premier ministre, le 5 mai 2003. Cette lettre, publiée sous la responsabilité de la cellule permanente du CAE, reprend les principales conclusions tirées par les auteurs.