La famille, une affaire publique



Michel Godet et Évelyne Sullerot Parution : 22.11.2005 Le vieillissement de la population observé en Europe a deux causes : la baisse du taux de fécondité et la hausse de l’espérance de vie. Le renouvellement des générations n’est plus assuré et il y a de moins en moins de jeunes pour payer la retraite des anciens, de plus en plus nombreux. La France est moins touchée par ce phénomène que ses partenaires européens, mais elle n’est pas épargnée. Michel Godet et Évelyne Sullerot considèrent que c’est le développement durable de nos sociétés qui est en danger. Ils plaident en conséquence pour un renforcement de la politique familiale. La famille doit être mieux soutenue car c’est une institution efficace comme lieu d’investissement en capital humain et social. Il s’agit en outre, dans un souci d’équité, d’atténuer le phénomène de paupérisation des familles, et notamment des familles nombreuses. Les auteurs soulignent que la collectivité ne compense pas le coût des enfants. Ils proposent en conséquence des mesures fiscales de soutien au revenu, dont la familialisation de la CSG. Des dispositifs permettant une meilleure conciliation des vies professionnelle et familiale et une politique d’immigration choisie doublée d’une politique d’intégration volontariste font également parti du menu des recommandations. Le rapport de Michel Godet et Évelyne Sullerot est accompagné de commentaires critiques d’Antoine d’Autume et de Jean-Michel Charpin, ainsi que de compléments apportant des éclairages spécifiques sur certains aspects de la question. Commander le rapport Le rapport a été réactualisé en 2009 sous le titre : "la famille : une affaire publique" et est disponible en version livre de poche La lettre Analyses Économiques n°5/2005 - Octobre 2005 Le vieillissement de la population observé en Europe et en France a deux causes : la baisse du taux de fécondité et la hausse de l’espérance de vie. Le renouvellement des générations n’est plus assuré et il y a de moins en moins de jeunes pour payer la retraite des anciens, de plus en plus nombreux. Pour Michel Godet et Évelyne Sullerot, c’est le développement durable de nos sociétés qui est en danger. Dans ce contexte, les auteurs jugent prioritaire de renforcer la politique familiale. La famille est en effet une institution efficace comme lieu d’investissement en capital humain et social. Il s’agit en outre, dans un souci d’équité, d’atténuer le phénomène de paupérisation des familles, et notamment des familles nombreuses. Ce rapport a été présenté au Premier ministre en séance plénière du CAE le 13 juillet 2005. Il a été rédigé dans la perspective de la conférence de la famille qui doit se tenir à l’automne 2005. Les auteurs ont bénéficié de la collaboration de nombreux experts. Cette lettre, publiée sous la responsabilité du CAE, reprend les principales conclusions et propositions des deux auteurs.

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