Parution : 10.08.2004 En comparaison internationale, la France a un faible taux d’emploi, et ceci recouvre essentiellement un « déficit » d’emplois dans les services. En effet, au cours des dernières décennies, la baisse de l’emploi industriel n’a pas été plus marquée en France que chez ses partenaires ; en revanche, la création d’emploi dans les services a été plus limitée. Par ailleurs, l’exemple américain montre que l’expansion de certains services peut s’accompagner de gains de productivité élevés. Partant de ces constats, les auteurs nous mènent au cœur des problèmes de l’emploi : Michèle Debonneuil souligne que les services aux particuliers sont sous-développés en France alors qu’ils répondent à de nouveaux besoins, en rapport avec le vieillissement de la population, la généralisation du travail des femmes, etc. Leur développement à grande échelle est aujourd’hui rendu possible grâce aux nouvelles technologies de l’information, celles-ci permettant la création de véritables « plates-formes » où une offre diversifiée peut être mise en adéquation avec la demande. Il suppose aussi la mise en place de systèmes de formation adaptés. Il existe là un gisement important d’emplois productifs ; Pierre Cahuc analyse la situation du commerce de la restauration et de l’hôtellerie. Si la France avait le même taux d’emploi que les États-Unis dans l’ensemble de ces trois secteurs, elle aurait 3,4 millions d’emplois supplémentaires ; la comparaison avec l’Allemagne aboutit à 1,2 million d’emplois. La « remise à niveau », compte tenu des spécificités de ces secteurs, suppose une amélioration du fonctionnement du marché du travail : allègements de charges plus ciblés, réglementation de la protection de l’emploi mieux adaptée, encouragement au temps partiel ; mais également une réglementation plus favorable à la concurrence. Commander le rapport La lettre Analyses Économiques n° 5/2004 - Juillet 2004 Les auteurs nous rappellent que la France a un taux d’emploi global faible par rapport aux autres pays de l’OCDE, et que ceci recouvre un déficit important dans les services. Il y a donc là des gisements d’emplois qu’il faut pouvoir exploiter. Michèle Debonneuil souligne que les services aux particuliers sont aujourd’hui très peu développés en France alors qu’ils répondent à des nouveaux besoins. Elle nous montre comment les nouvelles technologies de l’information et des communications permettraient de favoriser leur expansion en créant des emplois productifs. Pierre Cahuc après avoir rappelé les spécificités du secteur des services, met en évidence les réglementations qui en freinent la croissance. Il en tire un certain nombre de préconisations touchant au fonctionnement du marché du travail et à celui du marché des services. Les deux rapports ont été présentés à la séance plénière du 29 janvier 2004, puis, en présence du Premier ministre, le 27 février 2004. Cette lettre, publiée sous la responsabilité de la cellule permanente du CAE, reprend les principales conclusions tirées par les auteurs.
Parution : 10.08.2004 En comparaison internationale, la France a un faible taux d’emploi, et ceci recouvre essentiellement un « déficit » d’emplois dans les services. En effet, au cours des dernières décennies, la baisse de l’emploi industriel n’a pas été plus marquée en France que chez ses partenaires ; en revanche, la création d’emploi dans les services a été plus limitée. Par ailleurs, l’exemple américain montre que l’expansion de certains services peut s’accompagner de gains de productivité élevés. Partant de ces constats, les auteurs nous mènent au cœur des problèmes de l’emploi : Michèle Debonneuil souligne que les services aux particuliers sont sous-développés en France alors qu’ils répondent à de nouveaux besoins, en rapport avec le vieillissement de la population, la généralisation du travail des femmes, etc. Leur développement à grande échelle est aujourd’hui rendu possible grâce aux nouvelles technologies de l’information, celles-ci permettant la création de véritables « plates-formes » où une offre diversifiée peut être mise en adéquation avec la demande. Il suppose aussi la mise en place de systèmes de formation adaptés. Il existe là un gisement important d’emplois productifs ; Pierre Cahuc analyse la situation du commerce de la restauration et de l’hôtellerie. Si la France avait le même taux d’emploi que les États-Unis dans l’ensemble de ces trois secteurs, elle aurait 3,4 millions d’emplois supplémentaires ; la comparaison avec l’Allemagne aboutit à 1,2 million d’emplois. La « remise à niveau », compte tenu des spécificités de ces secteurs, suppose une amélioration du fonctionnement du marché du travail : allègements de charges plus ciblés, réglementation de la protection de l’emploi mieux adaptée, encouragement au temps partiel ; mais également une réglementation plus favorable à la concurrence. Commander le rapport La lettre Analyses Économiques n° 5/2004 - Juillet 2004 Les auteurs nous rappellent que la France a un taux d’emploi global faible par rapport aux autres pays de l’OCDE, et que ceci recouvre un déficit important dans les services. Il y a donc là des gisements d’emplois qu’il faut pouvoir exploiter. Michèle Debonneuil souligne que les services aux particuliers sont aujourd’hui très peu développés en France alors qu’ils répondent à des nouveaux besoins. Elle nous montre comment les nouvelles technologies de l’information et des communications permettraient de favoriser leur expansion en créant des emplois productifs. Pierre Cahuc après avoir rappelé les spécificités du secteur des services, met en évidence les réglementations qui en freinent la croissance. Il en tire un certain nombre de préconisations touchant au fonctionnement du marché du travail et à celui du marché des services. Les deux rapports ont été présentés à la séance plénière du 29 janvier 2004, puis, en présence du Premier ministre, le 27 février 2004. Cette lettre, publiée sous la responsabilité de la cellule permanente du CAE, reprend les principales conclusions tirées par les auteurs.