Emmanuelle Auriol a soutenu un doctorat à l’Université de Toulouse I, poursuivi des études postdoctorales à l’Université de Berkeley en Californie et a rejoint l’École d’économie de Toulouse comme maître de conférence en 1993. En 1996 elle est reçue au concours d’agrégation des universités et devient professeure à l’Université d’Aix‐Marseille II. Elle y reste jusqu’en 1998, date à laquelle elle est recrutée comme professeure à la Toulouse School of Economics. Ses travaux, qui combinent approches théoriques et empiriques, portent sur l'économie publique, l’économie industrielle et l'économie du développement. Elle s’intéresse au rôle de l’État dans les économies de marché et étudie régulation, partenariat public‐privé, privatisation, ainsi qu’incitation au travail au sein des organismes publics et à but non lucratifs. Au cours de sa carrière elle a reçu de nombreux prix et distinctions pour ses travaux qui sont publiés dans les meilleures revues internationales, telles que l’American Economic Review, Economic Journal, Journal of Development Economics, Rand Journal of Economics, Journal of Labor Economics, Journal of Public Economics, International Journal of Industrial Organization. Elle est ainsi médaillée du CNRS, membre de l'Institutu de France, fellow de l’Association européenne d’économie (EEA), du Center for Economic Policy Research, de l’European Development Network et du CESifo. Elle a également présidé le comité Femmes en économie (WinE) de l’Association européenne d’économie et est éditeur de différentes revues scientifiques. Elle collabore régulièrement à des contrats de recherche ou de formation avec l'Agence française de développement et la Banque mondiale. Finalement elle ne néglige pas le travail de dissémination en participant à des conférences, des émissions de radio, de télévision et en écrivant régulièrement dans les journaux. Elle est l’auteur du livre "Pour en finir avec les mafias" qui a été distingué par deux prix.

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